
Accueil
Coordonnées
Réalisations
Discographie
Spectacles
- Archives 2006
Galerie de photos
Revue de presse

Historique
Productions
Concerts
Éditions du NTM
Fernand
- livret
- partition
- tournée
L'Intendant Bigot
- livret
- partition
- représentations

Biographie
Enregistrements
Masterclasses
Revue de presse

Biographie
Capitaine Celsius

Rosemarie
Mathilde

Liens externes
Nos coordonnées :
Téléphone : |
(418) 688-2445 |
Courriel : 
Nous sommes des
interprètes vocaux
et scéniques
internationaux
rayonnant partout,
de la ville de Québec,
au Québec,
au Canada et
sous tous les cieux
de la Planète bleue,
jusque chez vous !
Notre spécialité :
la Mélodie française,
l'opérette
et le chant classique
en français, anglais, allemand, espagnol, italien, latin !
|
|
|
À Québec,
les 7 et 8 août 1998
« L'Intendant
Bigot »
Un volet inattendu
des Fêtes de la Nouvelle-France

Bruno Laplante (l'Intendant Bigot)
et France Duval (Gemma) |
Le Nouveau Théatre Musical,
sous la direction de Bruno Laplante, les produits Hertel et les
Fêtes de la Nouvelle-France se sont associés pour
présenter L'Intendant Bigot, un grand opéra
historique canadien d'Ulric Voyer, les 7 et 8 août
1998, aux Jardins des Gouverneurs, à Québec.
Interprètes
- France DUVAL, soprano (Gemma)
- Renée LAPOINTE, mezzo
(Madame Péan)
- Line MALENFANT, soprano (Rosine)
- Manuel BLAIS, baryton (Dumas)
- Réginald COTÉ, ténor
(Toinon)
- Benoit GENDRON, ténor (Raymond)
- Bruno LAPLANTE, baryton (Intendant Bigot)
- Sébastien OUELLET, baryton (Gaston de Saint-Germain)
Choristes de la S.L.N.B.
Société lyrique de la Nouvelle-Beauce,
préparés par Vincent QUIRION
Musiciens de l'OSQ
Orchestre symphonique de Québec,
sous la direction de Gilles AUGER
Direction artistique : Bruno LAPLANTE
|
|
La symbolique des
personnages
décrite par le compositeur,
J. Ulric Voyer
dans une note manuscrite
datée du 10 mai 1928
- Gemma,
c'est l'image de la France qu'on a traitreusement tuée
chez nous.
- Raymond,
c'est le « peuple » souffrant, révolté,
qui jure de se venger un jour.
- Gaston,
c'est le représentant de cette noblesse dont quelques
membres avaient encore conservé leur dignité.
- Dumas,
c'est le peuple opprimé.
- Madame Péan, c'est la Pompadour canadienne.
- Rosine
est une fleur de la noblesse.
- Bigot,
l'intriguant Bigot, une tache à notre glorieuse histoire.
« Puisse cette oeuvre, si elle communique à
l'auditeur un regret amer à la vue de cette innocente
victime qui eût mérité d'être heureuse
chez-nous toujours, lui bien faire comprendre aussi que la France
n'est pas morte de sa belle mort, mais qu'on l'a tuée,
malgré nous.
« Une finale sans cette innocente victime eût
été facilement trouvée. Mais l'Histoire
est là qui, quelques jours après cette légende,
faisait une belle et grande victime. La séparation fut
cruelle, si cruelle, qu'après 168 ans, au fond du coeur
de tous les canadiens-français, il y a encore un regret
amer, une espérance, un "Je me souviens" ».
J. U. Voyer 10/05/28
|
Ce furent deux soirées d'opéra
pour tous, en plein air, gratuites. Les festivaliers ont été
charmés par les vibrants accents des choeurs, les mélancoliques
rêveries, les élans amoureux passionnés et
des mélodies comme seul peut en offrir l'opéra.
Un spectacle grandiose sous les étoiles avec le majestueux
Saint-Laurent comme fond de scène, à proximité
de l'hôtel Château Frontenac, situé au nord
du disparu Palais du Gouverneur, le Château Saint-Louis.
Animées par M. Jacques Boulanger
et mettant en scène 60 musiciens et chanteurs,
ces deux soirées inédites ont été
riches en émotions, en raison de la présence d'enfants
du compositeur qui entendaient cette oeuvre pour la première
fois de leur vie.
Le vendredi, en entracte, Madeleine
et Marcel Voyer, l'aînée et le cadet de la famille,
ont évoqué quelques souvenirs de leur père,
le compositeur trop tôt en allé...
Le samedi soir, Jeanne Langlois, nièce
du compositeur et un représentant de la Société
des amis et descendants d'Ulric Voyer ont aussi parlé
de la vie et de l'oeuvre du compositeur.
Créé en 1929 au Monument national à Montréal
et représenté à guichet fermé au
Capitole de Québec, l'action de l'opéra L'Intendant
Bigot se déroule sur les hauteurs de Beaupré
et dans les jardins du Palais de l'Intendant situé au
pied de la côte du Palais.
Dans la tradition de Verdi, Ulric Voyer
et Alfred Rousseau y représentent en 1755 un peuple
en colère face à un Bigot cupide et sans scrupule
qui multiplie les escroqueries et ne recule devant aucun crime
ni aucune corruption pour accroître sa fortune.
Mais le règne de ce dernier Intendant
de la Nouvelle-France (conquise par l'Anglais en 1760) s'achèvera
tragiquement... François Bigot sera emprisonné
en France en 1763, dans la Bastille, et après un long
procès il sera dépouillé de sa fortune et
condamné à l'exil.
Communiqué
de la Société des amis et descendants d'Ulric Voyer
( lu en entracte par
Jacques Boulanger, le samedi 8 août 1998 )
Il y avait hier soir, et sont encore
présents ce soir, aux Jardins des Gouverneurs, des descendants,
parents et amis du compositeur qui sont venus de Hamilton et
d'Ottawa en Ontario, de Winnipeg au Manitoba, de Montréal,
Trois-Rivières et, bien sûr, de Québec, la
ville natale du compositeur, Ulric Voyer. Deux soirées
de retrouvailles avec un compositeur trop longtemps oublié.
Un retour dans l'histoire de la ville
de Québec, à l'époque de la Nouvelle-France,
alors que Bigot manigançait et que grondait la révolte
populaire.
La prestation de chacun des chanteurs
est éblouissante. Les duos de France Duval et Benoît
Gendron, tout à fait remarquables. Les quatuors, envôutants.
Ce sont là deux soirées de pur enchantement que
près de 3000 spectateurs ont pleinement appréciées
hier et que vous appréciez ce soir encore, nous l'espérons.
Tous les chanteurs nous éblouissent ainsi que les choeurs
de la Société lyrique de la Nouvelle-Beauce. Le
chef d'orchestre Gilles Auger et les musiciens de l'Orchestre
symphonique de Québec font un travail d'une qualité
exceptionnelle. Et l'animation de la soirée, assurée
par Jacques Boulanger, nous garde dans l'ambiance.
La Société des amis d'Ulric
Voyer tient à remercier Les Fêtes de la Nouvelle-France
et, sous la direction de Bruno Laplante, le Nouveau Théatre
Musical pour ce bouquet d'émotions. Grand merci aussi
à tous ceux qui contribuent à faire de ce concert,
un succès que nous ne sommes pas près d'oublier.
Merci à tous les commanditaires, sans lesquels l'oeuvre
d'Ulric Voyer serait encore mystérieuse à ses propres
descendants et inconnue dans sa ville natale. Et merci à
vous tous, de manifester, par votre présence, votre intérêt
pour l'opéra L'Intendant Bigot.
Jean Arsenault, Pierre
Voyer et Gilles Bizier
pour la Société des Amis et descendants d'Ulric
Voyer
8 août 1998
|
Ces informations furent tirés
du Site
officiel de la Société des amis et descendants
d'Ulric Voyer
( http://ulricvoyercompositeurdoperacanadien.qc.ca/ )
Livrets gratuits
sur le site de la Société des
amis et descendants d'Ulric Voyer :
Le Duo lyrique Laplante-Duval : [Accueil] [Réalisations] [Discographie] [Spectacles] [Galerie de photos]
[Revue de presse]
Le Nouveau Théâtre Musical (NTM) : [Historique]
[Productions] [Concerts] [Éditions du NTM]
[L'Intendant Bigot : ci-haut]
Bruno Laplante : [Biographie]
[Enregistrements] [Masterclasses] [Revue de presse]
France Duval : [Biographie]
[Capitaine Celsius]
La relève : [Rosemarie]
[Mathilde]
|